Que sont les fantasmes ?
Les fantasmes sexuels, ce sont des scénarios que l’on imagine : ils peuvent être inspirés de faits réels, d’une oeuvre de fiction, de souvenirs… En quelque sorte, les fantasmes font partie de tous ces éléments qui nourrissent notre sexualité. Ils sont l’expression de notre appétit sexuel et de nos désirs.
Fantasmer mode d’emploi
Avoir des fantasmes sexuels, quelle que soit votre situation amoureuse, c’est sain ! On oublie ces fausses idées selon lesquelles fantasmer lorsqu’on est dans une relation serait “grave”, et que fantasmes et relation saine seraient incompatibles.
Tous les fantasmes n’ont pas vocation à prendre vie. La plupart sont la pour nous stimuler, pour laisser notre imagination s’exprimer, et aussi tout simplement pour nous faire du bien.
Il n’y a pas de règles sur ce que doivent être les fantasmes : non, tout le monde ne rêve pas de vivre une nuit fougueuse avec un·e acteur·ice connu·e. Pas besoin d’aller chercher midi à quatorze heure et de vous imaginer des scénarios alambiqués !
Vous pouvez aussi stimuler votre créativité érotique, notamment en écoutant des podcasts, ou encore en lisant des romans érotiques. Comme tous les pans de notre imagination, nos fantasmes se nourrissent de ce que nous consommons.
En parler avec sa·son partenaire
Discuter de ses fantasmes avec sa·son partenaire n’est pas forcément un sujet lourd ! Toutefois, si vous ressentez de l’appréhension à l’idée de vous ouvrir, voilà quelques pistes pour vous accompagner.
Tout d’abord, nous vous conseillons de choisir un moment calme, où vos esprits sont disponibles et libérés. Sans prendre des pincettes, pensez à prêter attention à la façon dont vous formulerez les choses : privilégiez les formulations positives plutôt que les phrases qui pourraient s’apparenter à des reproches.
Ensuite, soyez à l’écoute de votre partenaire. Communiquer, ce n’est pas seulement vous ouvrir mais aussi écouter votre partenaire et accueillir avec bienveillance ses réactions : ses partages, ce que la discussion lui fait ressentir, peut-être que certaines émotions vont remonter…
L’absence de fantasmes
Nous essayons de veiller à garder un équilibre, car on peut vite tomber d’un extrême à un autre et participer à la perpétuation d’injonctions liées à nos sexualités.
En réalité, tout le monde ne fantasme pas, ou alors pas de la même façon. Avant de vous poser la question de savoir si vous êtes normal·e ou pas, n’oubliez pas : l’important est que la sexualité que vous vivez vous convienne, qu’elle soit épanouissante et satisfaisante. C’est tout à fait possible que vous ne ressentiez pas le besoin d’intellectualiser ou encore de verbaliser ce qui se passe dans votre imaginaire érotique, et il n’y a aucun mal à cela. Rappelons-nous que la normalité n’existe pas !
Plus que avoir des fantasmes ou non, prêtez attention à vous et vos envies. Ressentez-vous du désir pour la personne avec qui vous entretenez des relations sexuelles ? Avez-vous envie de vous lancer dans cette nouvelle expérience intime ou non ? On parle souvent du consentement, et c’est dans cette même veine que nous approchons le désir : se recentrer sur ses propres désirs et non-désirs, son plaisir (et non pas ce que votre meilleur·e ami·e vous dit qu’il faut absolument tester).